Ca commence par la foudre de Richard O'Donovan
Dimanche 14 mai 2017, salle François-Simon, à 17h
Atelier-Théâtre du Collège et école de commerce André-Chavanne
Mise en scène de Michel Marguet
Distribution
AVEC Ahmad Alhammad, Audrey Caloz, Bastien Hurter, Camila Cordero Tandazo, Eliot Page, Emelyne Tzanos, Gavish Kawol, Huguette Umuhire Ngango, Jodie Dayen, Lea Cavalieri, Liu Cong, Marika Rizzo, Mathilde Rizza, Melissa Dos Reis Ferreira, Mitshell Hidalgo Fazio, Olayemi Towobola, Pauline Robert, Santiago Caceres, Zoé Rigo
ASSISTANAT Pauline Bottone, DRAMATURGIE Dalila Gattoni-Frutiger, PHOTOS ET VIDEOS Jean-Marc Lamprecht, TECHNIQUE Fabrice Minazzi et Clément Jeannet, REGIE Serge Buffard
L'Histoire
La nuit, sous une tente en forêt, trois campeuses se racontent des histoires effrayantes. Elles décident de s’endormir et éteignent les torches. La nuit et le silence suffisent à causer l’effroi. Elles rallument, sortent de la tente et se retrouvent nez-à-nez avec Mary Shelley – l’auteur du livre – qui leur explique qu’elle aussi adorait les soirées entre amis à se raconter des histoires qui glacent le sang. à tel point qu’elle réussit à inventer une « créature » légendaire… À travers les différentes intrigues du roman de Mary Shelley, « Frankenstein ou le Prométhée moderne », paru en 1818, Richard O’Donovan écrivit un texte abordant la question suivante : Si l’on devait faire le procès de « La Créature », qui serait dans le box des accusés ?
LE MOT DU METTEUR EN SCÈNE
Le texte de Richard O’Donovan jongle avec plusieurs présents. Les personnages principaux sont dédoublés : un pour le présent histoire, un pour le présent présent. – À « double » sur le plateau, les protagonistes parlent avec eux-mêmes et portent un regard distancé sur leurs actions et celles des autres protagonistes. Pour rendre visible cette simultanéité, les personnages du présent histoire sont au niveau du sol alors que ceux du présent présent sont en hauteur. Cette mise en scène permet un rapport entre les deux présents, identique à celui des jeux d’arène à l’époque des Romains. Seule « La Créature » présent peut passer d’un présent à l’autre, venant semer le trouble dans la tête des personnages.