I Giganti della montagna de Luigi Pirandello

Lundi 15 mai 2017, salle François-Simon, à 19h30

Atelier-Théâtre de l’Université de Genève – Il Ghiribizzo

Mise en scène de Marco Sabbatini et Silvia Rebecca

Distribution

AVEC Iacopo Adda, Maura Baldini, Hélène Bergerhoff, Alessia Biava, Gianluca Boso, Vieri Candelise, Martina Carlino, Ciro Ceresa, Elia Conti, Marianna Fontana, Chiara Gabriele, Valerio Ippolito, Alessio Lattanzi, Anna Liguori, Alessia Magliarditi, Federica Merenda, Sonia Panichella, Vicky Pappa, Anna Pascale, Attilio Picazio, Silvia Rebecca, Antonio Salazar, Barbara Sartore, Martina Simoni, Lucie Spezzatti, Ester Wolfisberg-Giacomini, Nicoletta Zappile 

LUMIERES ET REGIE Renato Campora, ADAPTATION ET DRAMATURGIE Marco Sabbatini, ASSISTANAT Ciro Ceresa

L'Histoire

Ilse et son époux ont sacrifié leur fortune pour faire connaître au monde – sans grand succès – la pièce d’un poète suicidé par amour pour la jeune comédienne. La troupe de théâtre débarque sur une île mystérieuse, dominée par de puissants propriétaires terriens surnommés les « géants ». Les comédiens rencontrent d’étranges créatures, les scalognati (« les malchanceux ») vivant entre réalité et fiction. Leur guide suprême, Cotrone, conseille à la troupe de renoncer à sa mission et de vivre comme eux, en marge de la société. Mais Ilse, trop attachée à ses idéaux, refuse…

LE MOT DES METTEURS EN SCÈNE

I Giganti della montagna, ultime pièce de Pirandello, est un véritable testament esthétique, dans lequel le dramaturge rassemble toutes ses obsessions : la fonction démiurgique de l’art, la mission de l’artiste face à la société, le refuge dans le rêve et la fiction au risque de la folie… Le dramaturge sicilien s’attaque directement au régime fasciste (les géants représentent le pouvoir totalitaire) dont il faisait l’objet d’une surveillance secrète. Dans notre adaptation, une version abrégée du texte (La favola del figlio cambiato) fera office de prologue. La villa dans laquelle se déroule l’action devient une véritable antichambre de la création. La fantaisie libère les personnages de tout carcan social, les incitant à se réapproprier leur vie afin de retrouver l’harmonie avec la nature et le mystère des choses.