Le Bal des voleurs
De Jean Anouilh
Mise en scène de Robert Sandoz
du 21 février au 18 mars 2017
Durée 1H50 , Salle François-Simon
Mardi, jeudi et samedi : 19h
Mercredi et vendredi : 20h
Dimanche : 17h
Relâches exceptionnelles les mercredis 1er et 8 mars 2017
Date exceptionnelle le lundi 6 mars à 19h
À partir de 12 ans
With English surtitles on March 10th, 11th and 15th
Représentation audiodécrite dimanche 12 mars 2017 à 17h
Un été à Vichy, ville thermale. Peterbono, Hector et Gustave, trois pieds nickelés, pickpockets de profession, multiplient les mises en scène pour dévaliser les curistes fortunés et séduire les jeunes filles étreintes par l’ennui. Pris au jeu de leurs travestissements, ils se retrouvent invités dans la richissime demeure de Lady Hurf et de ses nièces. Le soir du bal des voleurs, l’ultime cambriolage se prépare, quand soudain…
One summer in Vichy, a spa town. Peterbono, Hector and Gustave, three stooges who earn their living as pickpockets, use all kinds of scenario to rob rich clients of the spa and to seduce young ladies who are thoroughly bored. But they are taken in by their own wiles and are invited to the luxurious home of Lady Hurf and her nieces. On the evening of the Robbers’ ball, the very last robbery is being set up, when suddenly…
S'oublier et oublier
Tout est théâtre chez Anouilh, comme si c’était cela la vie, ou plutôt, comme si la vie n’était soutenable que rêvée. Pour reprendre les mots de Lady Hurf, « ne pas s’apercevoir de la comédie, et la jouer avec toute sa jeunesse ». Ceux qui n’ont pas appris à croire ne seront pas invités à la table du bonheur.
Par la grâce et la finesse de son humour, et parfois de sa cocasserie, Jean Anouilh nous convie au bal des voleurs, à jouer le jeu de la comédie humaine qui se déroule à nos pieds. On rira donc, mais parfois nos pensées galoperont et nous susurrerons à l’oreille de notre voisin : « Vous souvenez-vous.. ? »
Et on repensera à ces moments parfaits dont une certaine musique accompagne à jamais le souvenir.
Freud pensait que le théâtre et le rêve ont la même origine : la nécessité psychologique de s’oublier et d’oublier. Jean Anouilh le démontre de manière magistrale dans cette « pièce rose » où la « mélodie du bonheur » n’est là que pour mieux recouvrir l’ennui, la bêtise, l’amertume et la mort. Un baume thérapeutique adoucissant la vie. Et cela fait du bien…
Avec David Casada, Laurent Deshusses, Marie Druc, Fanny Duret, Olivier Gabus, Simon George, Baptiste Gilliéron, Adrien Gygax, Éloi Henriod, Joan Mompart, Florian Sapey, Anne-Catherine Savoy
Assistante à la mise en scène Fanny Wobmann, Composition et univers sonore Olivier Gabus et Éloi Henriod, Lumière Jean-Philippe Roy, Scénographie et accessoires Nicole Grédy, Costumes Anne-Laure Futin, Masques, perruques et maquillage Judith Dubois
Coproduction Théâtre de Carouge-Atelier de Genève, L’outil de la ressemblance, TKM Théâtre Kléber-Méleau
Production déléguée Théâtre de Carouge-Atelier de Genève
Le spectacle est soutenu par La Loterie Romande, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, le Canton de Neuchâtel, la Ville de Neuchâtel, la Ville de La Chaux-de-Fonds, Migros pour-cent culturel et la Fondation culturelle de la BCN
Robert Sandoz
Né à la Chaux-de-Fonds en Suisse dans une famille ouvrière, Robert Sandoz est élevé par sa mère célibataire et ses grands-parents. Après une maturité scientifique, il étudie le Français, l’Histoire et la Philosophie à l’Université de Neuchâtel. Lors de sa dernière année d’étude, il se spécifie dans l’analyse théâtrale. Il achève ses études par un mémoire avec mention sur la notion de sacré dans le théâtre de Jean Genet et d’Olivier Py.
Robert Sandoz quitte le milieu amateur à 26 ans grâce aux encouragements de Charles Joris et Françy Shori. Il est l’assistant de Gino Zampieri, Olivier Py, Jean Liermier et Hervé Loichemol. En tant que metteur en scène, en 2001, il crée l’intégralité de La Servante d’Olivier Py au Théâtre du Passage en 2002. Il monte principalement des auteurs contemporains (O. Py, J.-L. Lagarce, H. Bauchau), et plus particulièrement de jeunes suisses (O. Cornuz, A.Rychner).
Depuis 2006, sa compagnie mène une réflexion sur le lien entre la narration et les principaux outils théâtraux. Au Théâtre de Carouge, il explore les genres classiques sous-estimés, le vaudeville avec Monsieur chasse ! de G. Feydeau en 2010-11, repris en tournée en 2012, 2013 et 2014 et le théâtre policier avec Et il n’en resta plus aucun en 2014, repris en 2015. En 2012-13 il met en scène son premier opéra Les aventures du Roi Pausole. Pour cette production il est nommé à deux reprises aux Opera Awards, notamment dans la catégorie révélation de l'année. Le combat ordinaire d’après Manu Larcenet entérine son entrée dans le groupe des metteurs en scène romands importants. Récemment, il a mis en scène D’acier d’après Silvia Avallone à Benno Besson, au festival de la Cité, au Théâtre du Loup ainsi que dans toute la Suisse Romande. Ce spectacle fait d’ailleurs parti des trois spectacles romands sélectionnés aux rencontres du Théâtre Suisse 2016. Il a terminé l’année 2015 avec deux beaux opéras et une performance pour enfants: Le Long dîner de Noël, salué jusqu’en Allemagne, La Belle Hélène qui a secoué le Grand Théâtre de Genève et Cette année Noël est annulé qui a enchanté et secoué les enfants d’Am Stram Gram.
Autour de "Le Bal des voleurs"
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Bord de scène
Le mercredi 15 mars 2017 à l'issue de la représentation, salle François-Simon. Discussion autour du spectacle en compagnie des artistes.
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Visite tactile
Le dimanche 12 mars 2017 à 15h à la salle François-Simon. Représentation audiodécrite à 17h. En collaboration avec l’association écoute Voir. Réservations : info@ecoute-voir.org